Nous partons bientôt en famille faire le canal de Nantes à Brest à vélo. Je pensais, hier, au fait que nous n’étions pas préparé.es, physiquement et logistiquement.
J’ai alors pensé à mes accouchements. Je me suis dit, c’était pareil pour mon 1er. Je n’étais pas préparée – et, personnellement, ça ne m’a pas réussi. Je m’en suis complètement remise aux autres, à la chance… Je n’avais pas réfléchi au fait que je pouvais être actrice de mon accouchement. Pour mon 2è accouchement, j’ai eu un comportement complètement opposé. Je voulais me sentir prête.
La vérité, c’est que jusqu’au jour J, je ne me suis jamais sentie vraiment prête. J’avais toujours mes inquiétudes, mes “Et si ?”. Pourtant, quand le travail a commencé, tout cela a disparu. J’étais sereine.
Rétrospectivement, je sais que ma meilleure préparation fut mon cheminement personnel, qui m’a permis de prendre confiance, d’être sûre de mes choix et de pourquoi je les faisais. Ce que j’ai fait comme préparation pendant ma grossesse pourrait sembler “trop” pour certaines. “Pas assez” pour d’autres. Nous sommes toutes différentes. J’ai moi-même pensé en faire trop, à l’époque. Yoga, hypnose, méthode bonapace, respiration, tableau de confiance, plannings…
Aujourd’hui, je me dis que j’ai fait ce qu’il fallait pour me permettre de me sentir en confiance. Le jour venu, j’ai parlé à mon bébé, j’ai respiré, j’ai vécu l’instant sans penser aux suivants, j’ai crié, je me suis écoutée. Sans y réfléchir.
Est-on, de toute façon, jamais préparé ? On ne peut jamais savoir à quoi on se prépare vraiment. L’important, à mon sens, est d’être conscient.e qu’il est des choses sur lesquelles nous n’avons pas le contrôle entier.
Merci à Eugénie Poirot ma Doula d’alors de m’avoir répété que la confiance était la clé. Et quel gros et important travail, que de nourrir sa confiance en soi.
Une doula vous accompagne sur le chemin de cette confiance. Par son écoute et ses divers outils, elle vous aide à la (re)trouver et à la nourrir.